Sérigraphie sur papier Vélin de Pierre Soulages – Titrée: Nr 18, 1988

Estampe d’art originale d’une édition limitée de Pierre Soulages. Titrée: Nr. 18, 1988

Sérigraphie créée en 1988 pour les jeux Olympiques de Séoul.

Sérigraphie en couleurs sur papier Vélin signée au crayon dans le bas à droite et numérotée en bas à gauche. Un d’une édition de 300 sérigraphies signées, numérotées, appart quelque HC.

Dimension: 89 x 68,5 cm – 35 x 26,8 po.

Éditeur : SPADM, Paris à l’occasion des Jeux Olympiques de Séoul.

Imprimeur: Michel Caza, Cergy et référencé au Catalogue résonnée BNF, nr 110

L’œuvre n’est plus disponible! Vendu – Merci.

Prix: *$ CAD (Dollars Canadiens) – Pour plus d’information sur l’artiste ou autre œuvre de sa main communiquez avec la galerie.


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Pierre SOULAGES (1919)

Pierre Soulages, né le 24 décembre 1919 à Rodez dans l’Aveyron, est un peintre et graveur français associé depuis la fin des années 1940 à l’art abstrait. Il est particulièrement connu pour son usage des reflets de la couleur « noir », qu’il appelle noir-lumière ou outrenoir. Ayant réalisé quelque 1 550 tableaux qu’il intitule tous du mot « Peinture » suivi de leur format, il est un des principaux représentants de la peinture informelle.

En 1946, Pierre Soulages s’installe dans la banlieue parisienne et se consacre désormais entièrement à la peinture. Il commence à peindre des toiles abstraites où, utilisant le brou de noix, le noir domine, toiles refusées au Salon d’automne de 1946. Il les expose au Salon des Sur-indépendants en 1947, où ses toiles sombres détonnent au milieu des autres, très colorées : « Avec cela, vous allez vous faire beaucoup d’ennemis », le prévient alors Picabia. Il trouve un atelier à Paris, rue Victor-Schœlcher, près de Montparnasse ; il occupera dès lors plusieurs ateliers dans la capitale ainsi qu’à Sète.

À partir de 1948, il participe à des expositions à Paris et en Europe, notamment à « Französische abstrakte malerei », dans plusieurs musées allemands, aux côtés des premiers maîtres de l’art abstrait comme Kupka, Domela, Herbin etc. En 1949, il obtient sa première exposition personnelle à la galerie Lydia Conti à Paris ; il expose également à la galerie Otto Stangl, de Munich, à l’occasion de la fondation du groupe Zen 49. De 1949 à 1952, Soulages réalise aussi trois décors de théâtre et ballets et ses premières gravures à l’eau-forte à l’atelier Lacourière.

En 1950, il figure dans des expositions collectives à New York, Londres, São Paulo, Copenhague. D’autres expositions de groupe présentées à New York voyagent ensuite dans plusieurs musées américains, comme « Advancing French Art » (1951), « Younger European Artists » (Musée Guggenheim, 1953), « The New Decade » (Museum of Modern Art de New York, 1955). Il expose régulièrement à la galerie Kootz de New York et à la galerie de France à Paris. Dès le début des années 1950, ses toiles commencent à entrer dans les plus grands musées du monde comme la Phillips Gallery à Washington, le Musée Guggenheim et le Museum of Modern Art de New York, la Tate Gallery de Londres, le Musée national d’Art moderne de Paris, le Museu de Arte moderna de Rio de Janeiro etc. Aujourd’hui, plus de 150 de ses œuvres se trouvent dans des musées.

En 1960 ont lieu ses premières expositions rétrospectives dans les musées de Hanovre, Essen, Zurich et La Haye. De nombreuses autres suivent comme l’exposition itinérante en France Trente créateurs qu’organise André Parinaud en 1975-1976 avec Pierre Alechinsky, Olivier Debré, Hans Hartung, François Heaulmé, Roberto Matta, Zoran Music, Edouard Pignon, et donc Pierre Soulages.

En janvier 1979, Soulages en travaillant sur un tableau ajoute, retire du noir pendant des heures. Ne sachant plus quoi faire, il quitte l’atelier, désemparé. Lorsqu’il y revient deux heures plus tard : « Le noir avait tout envahi, à tel point que c’était comme s’il n’existait plus ». Cette expérience marque un tournant dans son travail. La même année, il expose au Centre Georges-Pompidou ses premières peintures mono-pigmentaires, fondées sur la réflexion de la lumière sur les états de surface du noir, appelé plus tard « outre-noir ».

Entre 1987 et 1994, il réalise 104 vitraux, en collaboration avec l’atelier de Jean-Dominique Fleury à Toulouse, pour l’église abbatiale Sainte-Foy de Conques.

Il est le premier artiste vivant invité à exposer au musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, puis à la galerie Tretiakov de Moscou en 2001.

En 2007, le Musée Fabre de Montpellier lui consacre une salle pour présenter la donation faite par le peintre à la ville.

 #biographie – Wikipédia

 

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