Sculpture en bronze à patine verte d’Antoine Mortier – Titrée: Totem, 1972

Sculpture en bronze d’Antoine Mortier – Titrée : Totem, 1972

Bronze à patine verte monogrammé et numéroté en bas du dos. Un d’une édition de 8 sculptures en bronze signées et numérotées.

Dimensions : 35,5 x 8 x 9 cm – 14 x 3,1 x 3,5 po.

Prix: *$ CAD (Dollar Canadien) Pour plus d’informations sur l’artiste, les oeuvres, l’expédition ou autres détails communiquez avec la galerie


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Antoine MORTIER (1908 – 1999)

Antoine Mortier est né à Saint-Gilles, Bruxelles le 2 octobre 1908 et décédé à Auderghem, Bruxelles en janvier 1999. Il est un dessinateur, peintre et sculpteur Belge.

Il a fait ses études à l’Académie de Bruxelles et est le père de Marcel Mortier. A ses débuts il peint principalement des marines, des natures mortes et des compositions avec personnages. Ses œuvres peuvent  être décrites comme expressionniste abstrait et une forme de figuration non lyrique.

Il est autodidacte en peinture, mais suit les cours de modelage et de sculpture décorative à l’Académie de Saint Job et de Bruxelles. Il a exercé divers métiers depuis son adolescence : tailleur d’ornement, fourreur, choriste au Théâtre royal de la Monnaie, et encadreur. Il devient briefent membre de la Jeune Peinture Belge en 1946.

À l’âge de quinze ans, il devient apprenti dans un atelier de sculpture ornementale. Sur le conseil de son employeur, il s’inscrit à l’Académie où il suit les cours de modelage, de perspective et dessin d’après l’antique.

Il exerce le métier de fourreur tout en suivant le soir des cours de sculpture aux académies de Saint-Josse-ten-Noode, puis de Saint-Gilles. Le peintre Henry Ottevaere l’encourage à la peinture. Il fréquentera également les cours de l’atelier libre d’Edgard Tytgat.

En 1940, il devient choriste au Théâtre de la Monnaie. Il continue pendant sept années à exercer, le matin, le métier de fourreur tout en suivant les répétitions l’après-midi. De nombreux dessins parmi lesquels ceux de sa loge de choriste, des nus au fusain et des croquis sur le vif témoignent de cette période. Le Pain noir de 1944, Les flacons de 1946. Ses compositions aux formes cernées d’un contour noir ne sont pas sans rapport avec l’expressionnisme de Laethem-Saint-Martin ou d’un Georges Rouault. Il expose au Salon Apport de 1944 et 1945 organisés par Robert Delevoy.

Mis en contact par le directeur de la Monnaie avec la galerie Apollo et le groupe de la Jeune Peinture belge, il figurera parmi leurs membres, avec lesquels il exposera collectivement à Paris et à Amsterdam. Il démissionnera rapidement du groupe à la suite de la mainmise des Français et de son refus de tout compromis.

Il quitte la Monnaie et se consacre désormais tout son temps à la peinture. Brossés à grands traits, ses lavis à l’encre de Chine de ces années, expriment le passage progressif de la figuration à l’abstraction.

« Figure bleue couchée », est le tableau à partir duquel on le rattache à l’Action painting. À cette époque, l’Action painting et l’expressionnisme abstrait sont encore inconnus en Belgique et entraînent l’incompréhension de la critique. Cette incompréhension accentuera encore sa révolte intérieure

S’il a été comparé à Franz Kline ou Pierre Soulages, il s’en distingue néanmoins car chez lui le geste n’est pas tout, mais l’incarnation d’un sujet de départ qui est « analysé, réinventé, synthétisé jusqu’à la rigueur du signe ».

Des raisons matérielles lui interdiront de s’installer à Paris, à l’invitation du grand marchand et collectionneur Daniel-Henry Kahnweiler!

Il devra même travailler comme ouvrier chez un encadreur pour subsister :

« Autour de 1949 – tout comme autour de 1968 – je n’avais pas d’argent pour peindre. Alors, le papier était beaucoup moins cher que la toile et l’encre noire était beaucoup moins chère que la couleur à l’huile. Or ma mesure, c’était les grands formats. Le papier se vendait au rouleau… »

Antoine Mortier travaille en 1953 pour le compte de l’architecte Willy Van Der Meeren à la mise en couleur des appartements de bâtiments sociaux à Evere.

Antoine Mortier bénéficie de deux résidences d’artiste respectivement en 1962 et 1964 sur l’Isola Comacina au lac de Côme en Italie.

Il crée en 1983-1984 pour le compte du réseau de transports en commun bruxellois la STIB, deux hauts reliefs d’acier à la gloire de la Guerre 14-18 pour la station Yser qui seront inaugurés en 1988, le jour de ses quatre-vingts ans.

En 1986, les Musées royaux des Beaux-Arts et le Palais des Beaux-Arts lui consacrent une deuxième rétrospective, la première présentant des œuvres picturales, la seconde, de plus grands lavis et gouaches qui ont fait la polémique de la presse artistique dans les années 1950. Ces deux événements permettent la reconnaissance officielle d’un travail magistral.

Antoine Mortier dévoile toute l’étendue de sa puissance à l’huile comme à l’encre de Chine. Le noir joue un rôle structurant et s’allie, ou contraste selon les cas, avec une palette de couleurs lumineuses. Les formats monumentaux sont fréquents favorisant la vigueur du déploiement gestuel.

La presse est positive et pour le public, c’est une découverte.

Antoine Mortier est décédé en 1999 à l’âge de 90 ans. Plusieurs expositions ont été organisées en Belgique et en France pour lui rendre hommage.

Sources: Archives Ysebaert Louisseize Arts #Curateurs et Wikipédia

 

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