Gravure à la pointe sèche et vernis mou sur papier Vélin de Käthe Kollwitz – Titrée: Armement dans un coffre-fort, 1906

Estampe d’art originale d’une édition limitée par Käthe Kollwitz – Titrée: Bewaffnung in einem Gewölbe, 1906 (Armement dans un coffre-fort)

Gravure à la pointe sèche et vernis mou sur papier vélin signée en bas à gauche au crayon par l’artiste et inscrite dans la planche avec le nom de l’imprimeur au coin à droite. Un d’une gravure septième état d’une édition de probablement 10 gravures signées au crayon.

Dimensions: Feuille de papier: 65 x 51 cm – 25,5 x 20 po. – Image (plaque): 49,8 x 32,9 cm – 19,6 x 12,9 po.

Imprimeur: O. Felsing, Berlin – L’impression fait partie de la série « Bauernkrieg » (guerre des fermiers).

Références: Klipstein 95; VII (de IX), illustré à la page 126; l’œuvre graphique de Kathe Kollwitz complet catalogue illustré par August Klipstein, publié par la Galerie St. Etienne, 1955 New York; aussi référence – Knesebeck, 96.

Prix: *$ CAD (Dollars Canadiens) – Pour plus d’information sur l’artiste ou l’oeuvre communiquez avec la galerie.


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Käthe KOLLWITZ (1867 – 1945)

Käthe Kollwitz, née Schmidt le 8 juillet 1867 à Königsberg et décédée le 22 avril 1945 à Moritzburg. Elle était un artiste et graveur expressionniste, dessinatrice et sculpteur allemande. Elle a d’abord suivi une formation de peintre, mais en 1890, elle s’est tournée vers la gravure comme moyen de critique sociale. À seize ans, elle a commencé à travailler avec des sujets associés au mouvement du réalisme, en faisant des dessins de travailleurs, de marins et de paysans qu’elle a vus dans les bureaux de son père. Souhaitant poursuivre ses études à une époque où aucun collège ou académie n’était ouvert aux jeunes femmes, Kollwitz s’est inscrite dans une école d’art pour femmes à Berlin. Elle y étudie avec Karl Stauffer-Bern, un ami de l’artiste Max Klinger. Les gravures de Klinger, leur technique et leurs préoccupations sociales ont été une inspiration pour Kollwitz.

En 1888, elle se rend à Munich pour étudier à une école d’art pour femmes, où elle se rend compte que sa force n’est pas en tant que peintre, mais dessinatrice. À l’âge de dix-sept ans, Kollwitz s’est fiancée à Karl Kollwitz, un étudiant en médecine, alors qu’elle étudiait l’art à Munich. En 1890, elle est retournée à Königsberg, a loué son premier studio et a continué à dépeindre le dur labeur de la classe ouvrière. Ces sujets étaient devenus une inspiration dans son travail depuis des années

Mariée à Karl qui est devenu médecin dans des familles prolétariennes à Berlin, elle ressentait une profonde admiration pour la classe ouvrière et consacrait son art aux pauvres et aux opprimés, en particulier aux femmes et aux enfants. Dévasté par la mort de son fils cadet, Peter, au combat en 1914, embrassa le pacifisme et se concentra de plus en plus sur les thèmes du sacrifice et du deuil. Stylistiquement redevable au naturalisme, mais a finalement commencé à simplifier les compositions, pour mettre l’accent sur l’émotion. Elle a fait un total de 275 tirages, presque tous en noir et blanc et s’est concentrée sur la gravure jusqu’en 1911 environ, puis s’est tournée vers la lithographie, en capitalisant sur sa franchise directe.

Elle est devenue la première femme élue à l’Académie des Arts de Prusse en 1919; mais expulsée par les nazis, qui lui interdisaient d’exposer mais s’appropriaient néanmoins ses images pour leur propre propagande. Pendant la Seconde Guerre mondiale, son appartement de Berlin a été détruit, avec une grande perte de ses œuvres d’art.

Elle est décédée deux semaines avant la reddition allemande.

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