Gravure sur bois sur papier de Frans Masereel – Titrée: Les satisfaits, 1954

Estampe d’art original d’une édition limitée de Frans Masereel – Titrée: Les satisfaits datée 1954

Gravure sur bois sur papier signée et datée au crayon par l’artiste en bas à droite et numérotée et titrée en bas à gauche également monogrammée et datée dans la planche en bas à gauche. Un d’une édition de 25 gravures sur bois signées, datées, titrées et numérotées.

L’œuvre n’est pas encadrée et en parfait état.

Dimension: 31 x 23 cm

Prix: *$ CAD (Dollars Canadien)  – Pour plus d’information sur l’artiste, l’oeuvre, le prix ou autres détails communiquez avec la galerie.

Xylographie ou gravure sur bois

Frans Masereel est souvent considéré comme un maître et un rénovateur de la gravure sur bois. Si l’artiste est connu pour son œuvre gravé, Masereel a aussi développé un œuvre peint important.

C’est à partir de 1914 que Masereel se familiarise avec ce procédé créatif et c’est lorsqu’il est en Suisse qu’il va l’accaparer afin de transmettre ses idées. Ce graphisme puissant, qu’il met souvent au service d’un réalisme à la fois féerique et social lui permet d’exprimer son dégoût pour l’injustice dans toutes ses formes et son vœu d’une société égalitaire. Il inventa le « roman sans parole ». Le premier étant les 25 Images de la passion d’un homme en 1918, un récit graphique destiné à un lectorat adulte, composé d’une suite de gravures symboliques, Le Soleil, Idée ou réalistes comme La Ville, Debout les Morts où l’absence de texte permet de raconter l’histoire par la seule force narrative de l’image et par là même, être accessible à une large majorité. Ces récits connurent un certain succès ; Thomas Mann par exemple en était friand. Berthold Bartosch s’inspira de l’un de ses livres et travailla avec Masereel pour réaliser le film d’animation, L’Idée, en 1931. Son expressionnisme eut une grande influence sur les graveurs Européens et Américains.

Une citation de Stefan Zweig tiré de la préface de sa monographie sur Masereel en 1923 dit : « Tout pourrait périr : tous les livres, les monuments, les photographies et les documents, si subsistaient les xylographies que Frans Masereel a créées pendant ces dix années, par elles seules pourrait être reconstruit notre monde contemporain, et de surcroît rien que ces feuilles nous donneraient à saisir l’esprit dangereux, le génie et les remous psychiques de notre époque. »