Eau-forte et aquatinte sur papier BFK Rives de Robert Motherwell – Abstrait sans titre ou Rouge ouvert avec du bleu et du noir, 1975

Estampe d’art originale d’une édition limitée de Robert Motherwell – Abstrait sans titre ou Rouge ouvert avec du bleu et du noir, 1975

Eau-forte et aquatinte sur papier Rives BFK signée et numérotée au crayon par l’artiste en bas à droite, la gravure porte également le cachet à sec de l’artiste. Fait partie d’une édition de 69 eaux-fortes signées et numérotées et de 12 épreuves d’artiste numérotées en chiffres romaines.

Éditeurs : Co-édité par l’artiste et Brooke Alexander, Inc., New York

Références : Littérature : Belknap 150 ; Engberg & Banach 181.

Dimensions : 65,4 x 49,9 cm. – 25,75 x 19,6 po. – Image (plaque): 23,5 x 30,2 cm – 9,25 x 11,8 po.

Prix: *CAD (Dollar canadien) – Pour plus d’informations sur l’artiste ou les œuvres d’art communiquez avec la galerie.


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Robert Motherwell (1915 – 1991)

Robert Motherwell est né le 24 janvier 1915 à Aberdeen dans État de Washington, États-Unis et mort le 16 juillet 1991 à Provincetown, dans l’État du Massachusetts. Il est un peintre, graveur et éditeur américain associé à l’expressionnisme abstrait. Il était l’un des plus jeunes de l’école de New York, qui comprenait également Philip Guston, Willem de Kooning, Jackson Pollock et Mark Rothko.

Il est fils unique et son père, banquier, un temps président de la banque Wells Fargo, est d’origine écossaise et sa mère, irlandaise. Son patronyme est d’origine médiévale écossaise et provient d’un village où se trouvait un puits très connu des voyageurs et appelé « le puits de la Sainte Mère » le « Mother-Well ».

Il étudie quelque temps la peinture au San Francisco à la Art Institute puis il entre à l’Université Stanford de Palo Alto ou il obtiendra le Bachelor of Arts de philosophie en 1937. Il s’intéresse également à la musique et rédige un mémoire sur la relation de Eugene O’Neill et la psychanalyse.

Au cours de l’été 1935, Robert Motherwell fait son « tour d’Europe » : la France, où il rencontre les surréalistes et expérimente l’écriture automatique, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, la Belgique et l’Angleterre. Après des études de philosophie à l’université de Harvard de Cambridge, Massachusetts, il écrit une thèse sur le journal d’Eugène Delacroix. Souvent présenté comme le type même du peintre américain, Motherwell fut toujours très attaché à la culture européenne.

Il revient à Paris en 1938 et traduit le livre de Paul Signac D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme. En 1939, il expose pour la première fois à la galerie Raymond Duncan, un compatriote.

Il retrouve en 1941 à New-York les surréalistes exilés André Breton, Marcel Duchamp, Max Ernst, André Masson, Matta, Yves Tanguy. Il publie dans la revue surréaliste VVV que dirigent Breton, Ernst, Duchamp et le peintre David Hare, pratique l’écriture automatique avec Jackson Pollock et William Baziotes, joue aux échecs avec Max Ernst qui lui donne une sculpture et participe à l’exposition First Papers of Surrealism en 1942.

Il apprend la gravure avec le peintre suisse Kurt Seligmann et voyage au Mexique en compagnie de Matta. De cette période, il confessera en 1964, « n’avoir jamais été un peintre surréaliste car il n’acceptait pas la signification que le surréalisme donnait à l’image. »

Associée à l’expressionnisme abstrait américain, la démarche intellectuelle de Robert Motherwell se caractérise par le large éventail de ses centres d’intérêt : la philosophie, la littérature symboliste, la psychanalyse et l’art oriental. Sa peinture va du lyrisme le plus violent à une sérénité presque austère. Le noir et le blanc ont été la base de Motherwell pendant plus de quarante ans : « le noir représente la mort et l’angoisse, le blanc représente la vie et l’éclat. »

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