Jean-Paul Riopelle, né le 7 octobre 1923 à Montréal et mort le 12 mars 2002 à Saint-Antoine-de-l’Isle-aux-Grues, est un peintre, graveur et sculpteur canadien.
Jean-Paul Riopelle commence à dessiner très jeune. En 1929, son père Léopold confie Jean-Paul Riopelle à un artiste montréalais, Henri Bisson. Ils se retrouveront chaque samedi pendant une dizaine d’années pour peindre des paysages, des personnages et des natures mortes.
Il est étudiant, en 1941 et 1942, à l’École polytechnique de Montréal.
Son jeune frère Pierre meurt en 1930. Cette expérience avec la mort lui laisse des traces profondes.
Dans les années 1940, il est un élève de Paul-Émile Borduas à l’École du meuble et devient membre du mouvement artistique des Automatistes. Il est l’un des signataires du manifeste le Refus global.
En 1949, il s’installe à Paris, où il continue sa carrière en tant qu’artiste. C’est à ce moment qu’il devient réellement Automatiste, rencontrant les Surréalistes et son fondateur André Breton. Il le surnomme par ailleurs « le trappeur supérieur ».
Après avoir rencontré le succès à Paris, il revient au Québec définitivement en 1990. Il passe plusieurs années à perfectionner la technique du all-over, qui consiste à éliminer toute forme de perspective dans le tableau au moyen d’éclats de peinture en couches multiples, technique picturale emblématique de l’artiste américain Jackson Pollock. Par la suite, il se tourne vers la peinture au pochoir avec des bombes en aérosol. Enfin, il renoue avec la figuration : c’est l’arrivée des oiseaux. Il termine sa carrière avec quatre 1er prix internationaux et devient, par le fait même, l’un des plus grands peintres de l’histoire du Canada.
Son œuvre la plus célèbre est l’Hommage à Rosa Luxembourg. Cette œuvre immense fut créée en hommage à Joan Mitchell, lorsque Riopelle apprit sa mort. Riopelle a ceci de particulier qu’il est peut-être le seul peintre québécois du XXe siècle à avoir pleinement vécu la grande période parisienne de l’après-guerre. Une grande exposition, organisée par le musée des beaux-arts de Montréal, a été présentée en 2006 au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg en Russie.
À sa mort, le gouvernement du Québec lui réserve des funérailles nationales.
Source Wikipédia
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