Une coiffe de front (frontlet) style Bella Coola créée par Beau Dick – Masque de danse en cèdre, 1980

Une coiffe de front (frontlet) style Bella Coola ou un masque de danse – Côte centrale de la Colombie-Britannique – Canada

Ce masque de cèdre est réalisé par l’artiste Beau Dick en 1980 et est un hommage aux peuples Bella Coola ou Nuxalk (nu-hawk).

Masque en cèdre jaune sculpté avec incrustation d’ormeau et peinture signé et daté 1980 au verso.

Dimensions: 26,7 x 16,5 x 16,5 cm – 10,5 x 6,5 x 6,5 pouces.

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La patrie et le territoire actuel du peuple Bella Coola est la vallée de Bella Coola, sur la côte centrale de la Colombie-Britannique, Canada

À l’origine, cet objet n’a pas été conçu pour être affiché à l’intérieur. Il était plutôt destiné à tourniquer et à se balancer sur la tête d’un danseur alors qu’une histoire était rejouée lors d’une cérémonie autour du feu.

Au cours du XIXe siècle, les coiffes frontales sont devenues le principal style de coiffe de cérémonie sur toute la côte nord-ouest. Ils étaient portés par des individus de haut rang qui secouaient l’oiseau (mask) de la couronne et de la coiffe pendant qu’ils dansaient, le faisant dériver et tourbillonner à la fois par le danseur et par le public.

Ces coiffes incorporent généralement une plaque en bois sculptée qui représente un animal ou un être mythique; Les exemples de Bella Coola sont souvent profondément sculptés pour représenter les oiseaux.

Des morceaux de coquille d’ormeau incrustés encadrant la plaque sont destinés à scintiller de façon spectaculaire lorsque le porteur de la coiffure bouge.

Beau DICK (1956 – 2017)

Né à Alert Bay en 1955 bien qu’ayant grandi à Kingcome, en Colombie-Britannique, Dick a appris la sculpture sur bois traditionnelle sous la tutelle des légendes kwakwaka’wakw Tony Hunt et Doug Cranmer. S’appuyant sur cette expertise, Dick a maîtrisé la forme et l’a même développée.

La créativité sauvage et la polyvalence de ses masques sculpté lui ont apporté une reconnaissance acclamé et ils sont collectionner par les institutions dans le monde entier.

Ses masques représentent fréquemment des êtres surnaturels issus de mythes autochtones locaux, incorporant souvent des matériaux trouvés qui symbolisent une signification personnelle ou communautaire. Il les fusionnait parfois avec des concepts ou des insignes occidentaux contemporains comme forme de critique, remettant en question l’héritage du colonialisme en montrant comment la culture et la langue de son peuple ont été supprimées et transformées.