GUITÉ, Suzanne (1926 -1981)

Suzanne GUITÉ

GUITÉ, Suzanne (1926 -1981)

Biographie

Suzanne Guité naît le 10 décembre 1926 à New Richmond, Québec et elle décédé le 6 février 1981 à San Augustin Etla au Mexique. Elle est une artiste, d’origine québécoise qui se démarque au Canada et à l’international.

Suzanne Guité est une sculptrice, peintre, aquarelliste et a conçu des tapisseries et des murales.

Elle étudie en architecture à l’Institute of Design of Chicago avec Laszlo Moholy-Nagy et en sculpture avec Archipenko et puis à Paris avec Brancusi .

Guité poursuit ensuite ses études à l’Accademia di Belle Arti di Firenze, puis à l’Instituto Politécnico Nacional de Mexico. Elle se passionne pour l’archéologie, l’histoire de l’art de la Crète et de Rhodes.

Alors qu’elle étudie à Florence, elle fait la rencontre du peintre Alberto Tommi et ils se marient.

En 1956, elle et son mari, le peintre Alberto Tommi, fondent le Centre d’art de Percé qui devient un creuset de la vie artistique au Québec. La même année, on lui décerne le 3e prix ex aequo avec Robert Roussil au Concours artistique de la Province de Québec.

En 1958, elle est invitée à la Biennale de Venise.

Elle réalise une sculpture monumentale, Maternité aux jumeaux, pour le pavillon du Canada à Expo 67.

Elle est élue membre de l’Académie Royale du Canada en 1975.

Connue surtout pour sa sculpture, elle s’intéresse également à la peinture, l’aquarelle et à la tapisserie et à la murale.

De 1956 à 1960, elle peint et sculpte des murales ; elle crée également des peintures, des aquarelles et des tapisseries toute au long des années 50,60 et 1970. Elle réalise entre autres une murale en terre cuite de 20 pieds sur 18 (6 x 5,5 mètre) dans le hall du Palais de Justice de New Carlisle.

La vie de Guité a été décrite dans « S. Guité La force tranquille », un épisode de la série documentaire Histoires oubliées.

Pour elle, sculpter est une sorte de rituel qui exige de se mettre à l’écoute de la matière, ce qui l’amène à toujours choisir avec soin les pierres millénaires ou les bois prélevés en Gaspésie ou ramenés d’Amérique du Sud.

Son parcours témoigne de son intérêt constant pour le thème universel du rapport de l’humain avec l’univers, sa quête face à l’absolu, à la mort et au retour à la vie première. Ses œuvres renvoient à la mythologie de la terre et de la forêt qui réfère aux premières civilisations. Oscillant entre figuration et abstraction, ses pièces sont aussi influencées par l’art précolombien et polynésien et privilégient les thèmes de la représentation humaine, de la maternité, de l’amour et du couple.

Son travail apparait dans les expositions organisées au Musée d’art contemporain de Montréal, au Musée du Québec – aujourd’hui le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) – et au Musée Rodin à Paris.

Les œuvres de Suzanne Guité se retrouvent dans des collections privées, des entreprises et des collections publiques, y compris le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) où est exposé Le Chercheur d’espace (1948), le Musée du Bas-Saint-Laurent, le Musée de la Gaspésie, le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée des beaux-arts de Nouvelle-Écosse, le Musée royal de l’Ontario, le Musée d’art de Joliette et le Musée d’art moderne de New York, qui possède une sculpture.

Le Musée de la Gaspésie a organisé en 1992 une rétrospective de son œuvre.

Le centre qu’elle a créée avec son mari porte toujours son nom et le centre organise des expositions et le festival les perséides

La Place Suzanne-Guité à New Richmond ont été nommés en son honneur

Autres expositions

Cercle universitaire, Montréal, avril 1950.

Sculptures et dessins de Suzanne Guité, Galerie Agnès Lefort, 5 au 19 mai 1951.

Musée d’art de São Paulo, 1959.

Exposition de dix sculptures à la galerie Libre, Montréal en 1961

Suzanne Guité. Sculptures et tapisseries, Musée du Québec, 1er septembre au 17 octobre 1977.

#biographie

Références texte archives Wikipedia et autres