COBBAERT, Jan (1909 – 1995)

Jan Cobbaert photo - YLA

COBBAERT, Jan (1909 - 1995)

Biographie

Jan Cobbaert né à Heverlee, le 24 Juin 1909 et mort le 3 Octobre 1995; il était un artiste belge. Plusieurs disciplines lui étaient familières. En plus de la peinture, il excelle au dessin, des diverses formes de l’art graphiques, la céramique, le fer forge, des sculptures, des assemblages, la sculpture du bois et même l’art du verre et de la bijouterie. Il pratique également l’art monumental tel que des fresques et vitraux.

Jan Cobbaert est issu d’une famille aisée et très jeune, il était fasciné par l’art. La famille vit à Korbeek-Lo près de Louvain.

Une fois par semaine, il suit des cours de céramique dans l’atelier de Jacques Charlier (1899 – 1964) et il entre à l’Académie des Beaux-Arts. Parce qu’après ses études, il se rend compte qu’il veut continuer avec l’art. Cobbaert commence à étudier l’histoire de l’art à l’Université catholique de Louvain puis il étudie à l’Institut d’archéologie et d’histoire de l’art de 1933 à 1936, dans des cours avec Anto Carte et A. Bastien à Bruxelles.

Après ces études, il a travaillé comme un garçon polyvalent dans l’entreprise de chaussures de son père.

Entre les deux, il peint ses premières œuvres et continue parfois à suivre des cours à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles.

A Bruxelles, en fréquentant ces classes, il entre en contact avec l’expressionnisme flamand et découvre l’environnement des grands expressionnistes de la deuxième école de Latem, comme Gustave De Smet et Constant Permeke.

En 1937, l’œuvre de Cobbaert est pour la première fois récompensée internationalement par le Prix de Rome. En raison de cette reconnaissance, son travail est affiché publiquement à la mairie de Louvain. Il s’agit de sa première exposition.

Son travail, cependant, rencontre l’incompréhension de la population de Louvain. Elle s’avère très progressive.

Pourtant, c’est sa carrière artistique qui s’est ouverte avec le prix de Rome et il reçoit une bourse d’État en 1939, il utilise la bourse pour voyager en Italie, en Allemagne et en France pour étudier l’art ancien. Sa carrière prend ainsi une nouvelle tournure imprévue, du fait que la guerre et déclaré en Italie, il retournera bientôt en Belgique.

Il participe aux expositions d’Apport entre les années 1941 à 45 et La Jeune Peinture Belge en 1944. Il est même membre fondateur de l’association de La Jeune Peinture Belge.

Il débute par une peinture animiste qui évolue par abstraction vers un art intuitif, semi-abstrait, très proche de Cobra.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Cobbaert déploie son talent plus loin. Il étudie à nouveau la céramique, pour plus de perfection chez F. Dufey à Bruxelles de 1955 à 1956, la ferronnerie et (sculptures) chez F. Lefevre à Heverlee. Ses sculptures et assemblages sont des formes abstraites en fer forgé et polyester qui expriment, menace et harmonie, passion et maîtrise.

D’octobre 1944 à 1973, il est également professeur à l’Académie de Louvain. Pendant ce temps, il rencontre José Beeckman, qu’il épousera plus tard. Ils ont deux enfants et la famille s’est installée à Kessel-Lo. Ce monde familial de confiance va être sa principale source d’inspiration.

Dans les années 1950, Cobbaert est conscient de ses talents artistiques talentueux et il progressera progressivement à l’international. Une série d’expositions et de récompenses réussies, tant au pays qu’à l’étranger, se succèdent. De nombreux musées en Belgique lui achètent des œuvres. Les musées à l’étranger commencent également à manifester leur intérêt. Ainsi, on peut désormais admirer le travail de Cobbaert en Norvège, au Luxembourg, au Danemark et en Allemagne. En outre, en raison de l’intérêt croissant pour son travail par des collectionneurs privés et des particuliers, au niveau national et international, solidifie son excellente réputation.

Sa créativité prend un coup après la perte de son fils Marc en 1958 et huit ans plus tard celle de sa femme. Mais après un certain temps, il trouve le courage de retrouver la joie de créer. Quelques années plus tard, il rencontre Vika Lambrechts, qu’il épouse. Cobbaert a maintenant retrouvé son optimisme de vie complètement et cela se reflétera dans son travail qui subit une métamorphose complète. En 1974, il a pris sa retraite en tant que professeur et maintenant il se concentre entièrement sur le développement de son œuvre.

Vers 1950, il est entré en contact avec le mouvement Cobra, bien qu’il ne souhaite formellement pas appartenir au mouvement.

Il sent instinctivement que son travail est lié au langage expressif de ce mouvement, au caractère des dessins des enfants. Pour lui, le dessin, la forme, la couleur et le contenu forment un seul ensemble de composition. Ils déterminent l’ensemble sans fioritures. La forme est délibérément dérangeante et dépouillée de tous les détails esthétiques; c’est dur, raide et puéril. Ses peintures montrent également une insatisfaction permanente, elles semblent constamment inachevées. Cela est évident dans toutes ses œuvres dans lesquelles il s’efforce de représenter des thèmes comme le caractère poignant de la nature humaine, de l’environnement et de la vie.

Il obtient de grandes rétrospectives en 1990 dans de nombreuses villes de Flandre, et des œuvres d’art sont achetées par les musées de Bruxelles, Gand, Louvain, Liège, Mons, Ostende, Verviers et Zurich.

Jan Cobbaert est décédé le 3 octobre 1995, mais son travail se trouve toujours dans diverses galeries. Sa popularité est toujours forte parmi les collectionneurs; il a un noyau solide d’amateurs du groupe Cobra.

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