Léon Bellefleur naît à Montréal, le 8 février 1910. En 1926, il s’inscrit à l’Ecole Normale Jacques-Cartier et obtient, trois ans plus tard, le diplôme de pédagogie qui lui permettra d’être engagé – et ce, pendant vingt-cinq ans – comme instituteur par la Commission des Écoles catholiques de Montréal
Durant 25 ans, Léon Bellefleur enseigne à l’école primaire, après avoir reçu son diplôme d’enseignant en 1929, et travaille à son art durant l’été. Il suit des cours du soir à l’École des beaux-arts de Montréal jusqu’en 1938, puis rencontre Alfred Pellan en 1940 et découvre l’œuvre de Paul Klee.
En 1946, il monte une exposition de tableaux inspirés par les dessins de ses enfants à la Maison des Compagnons. En 1947 il rédige « Plaidoyer en faveur de l’enfant « , un article qui défend la valeur de la créativité et de l’imagination enfantines.
En 1948, il signe le manifeste contestataire « Prisme d’yeux »,un regroupement d’artistes ouverts à l’expression et à l’inspiration traditionnelles, qui réagissent à la démarche idéologique plus radicale des Automatistes.
Avec Albert Dumouchel, Jacques de Tonnancour, Louis Archambault et d’autres, Bellefleur adhère à Prisme d’Yeux dirigé par Alfred Pellan, et expose avec le groupe. Ces artistes réagissent à la démarche des Automatistes québécois, et lancent un appel en faveur de la liberté d’expression. À travers cette association, Bellefleur découvre l’intérêt des Surréalistes pour l’inconscient comme source d’inspiration.
Vers la fin de cette décennie, il s’intéresse au travail de l’artiste russe Wassily Kandinsky et de l’artiste espagnol Juan Miro.
En 1951, Bellefleur participe à la deuxième exposition internationale de Cobra à Liège, en Belgique, et, en 1953, il se joint au mouvement automatiste.
En 1954, il peut se retirer de l’enseignement et se consacrer entièrement à sa pratique artistique.
Il étudie la gravure en France, aux ateliers de Friedlander et de Desjaubert en 1954. Plus tard, après son retour en France en 1958, il se rapproche du groupe surréaliste d’André Breton.
Il ouvre un atelier à Paris. Il alors passe les dix années suivantes à travailler et à voyager en Europe, avant de revenir définitivement au Québec en 1966.
Bellefleur développe son style de peinture « à facettes », dans lequel ses compositions non figuratives sont peintes à la spatule. Puis, il réalise des estampes et des eaux-fortes. Il expérimente aussi diverses techniques picturales, travaillant avec une spatule, ce qui lui permet de définir plus clairement les contours que le pinceau et de multiplier les effets de dimension.
Tout au long des années 1980, il continue de créer des tableaux, des dessins et des estampes lyriques, influencés par le surréalisme.
Il meurt le 22 février 2007
Sources plusieurs archives et galeries Québécois et Canadian. #yoannickysebaert
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